Syndicat Filpac-Cgt Cyclocity

Grève des Vélib’ : 
Les salariés en colère !

16 novembre 2017

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Il ne reste plus que 45 jours jusqu’à la fin du contrat avec la Mairie de Paris. L’avenir des salariés de Cyclocity – filiale de JCDecaux exploitant les Vélib’ – est compromis suite à la décision du TGI de Nanterre de ne pas trancher sur le transfert automatique des contrats de travail et à l’absence d’accord entre JCDecaux, Smovengo et la Mairie de Paris.

Aujourd’hui, 90 % des salariés sont en grève pour obtenir, soit un accord de transfert sans dommages pour les salariés, soit un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) à la hauteur des moyens du groupe Decaux.

En effet, JCDecaux doit assumer sa responsabilité envers les salariés de Cyclocity qui lui ont permis d’exploiter un juteux contrat publicitaire à Paris pendant dix ans grâce au service Vélib’.

Quant à Smovengo, les salariés s’interrogent sur ses desseins. Que cherche cette entreprise qui, d’un coté refuse de négocier le transfert des contrats de travail en bonne et due forme, et de l’autre, invite par voie de presse les salariés de Cyclocity à pourvoir les emplois nécessaires à la poursuite du Vélib’, sans aucune garantie pour ces derniers concernant leur salaire et leurs conditions de travail ? Se moque-t-on des travailleurs ?

Et le donneur d’ordre – la Mairie de Paris – peut-elle décemment décliner toute responsabilité dans cette affaire ? A l’instar d’Autolib’, il lui suffisait d’inclure une clause de reprise des salari

és dans le marché pour que la question sociale n’en soit pas une. A contrario, ces « socialistes » ont délibérément choisi de mettre en place un système favorisant le dumping social.
Aujourd’hui, peuvent-ils s’en laver les mains ? Dès septembre 2015, les salariés de Cyclocity avait demandé à la Mairie de Paris l’insertion d’une clause sociale dans le nouvel appel d’offre Vélib’.

Le temps est compté. Les négociations entre toutes les parties doivent s’ouvrir immédiatement. Le choix du pourrissement de ce conflit par les entreprises et responsables précités discréditerait le Vélib’.

Les salariés de la société CYCLOCITY, attachés à l’activité VELIB’ depuis sa création, ne doivent pas être ni un outil de négociation entre les sociétés SMOVENGO et JC DECAUX, ni l’objet d’une communication déloyale et mensongère de la part de la société SMOVENGO, ni victimes du désintérêt et du désengagement du syndicat mixte dominé par la Mairie de Paris, qui au mépris de sa responsabilité sociale a volontairement omis leur existence afin de changer de prestataire pour le marché VELIB’. 

Les salariés de la société CYCLOCITY demandent l’ouverture d’une négociation sans délais en présence des sociétés JC DECAUX et SMOVENGO et du syndicat mixte AUTOLIB’- VELIB’.