Filpac CGT / Syndicat CGT Papeteries de Condat
Pour un nouveau Condat social
31 octobre 2025
• Le Lardin Saint-Lazare, le 30 octobre 2025
La Filpac CGT est plus que jamais sérieuse et crédible, notamment dans le dossier pour sauver Condat. Le dernier rendez-vous à Bercy, mercredi 29 octobre, en a apporté la preuve.
Face aux représentants du ministère et au délégué interministériel, notre délégation composée d’élus fédéraux et de représentants du personnel de Condat a défendu point par point le projet de SCIC, cette Société Coopérative d’Intérêt Collectif où les travailleurs ne sont plus de simples pions, mais les véritables acteurs de leur avenir.
Chose rare dans ces couloirs d’habitude peuplés de sourds volontaires, le représentant du ministère nous a écoutés. Mieux : ils nous ont entendus. Pendant deux heures et demie, nous avons démonté pièce par pièce la mécanique du renoncement et de la fatalité.
L’abandon n’est pas une politique industrielle. C’est une capitulation
À Condat, les travailleurs se battent pour produire, pas pour pointer à France Travail. Pendant que d’autres signent des chèques à des actionnaires apatrides, La Filpac CGT relève les manches pour bâtir une entreprise coopérative, durable et digne.
Le 13 novembre, une nouvelle réunion à Bercy permettra d’exposer nos avancées tant sur le business plan que sur les nouveaux partenaires qui nous rejoindront dans l’aventure. L’association de la Filpac CGT avec le cabinet d’expertise BDO er ProNeos a d’ailleurs été un tournant décisif. Ce projet de SCIC n’a rien d’une esquisse griffonnée sur un coin de table : c’est une construction rigoureuse, pensée pour garantir l’avenir de Condat et de tout son bassin d’activités.
Condat de confiance
Un représentant de la région Aquitaine a d’ailleurs reconnu la pertinence du projet, au point de fixer un rendez-vous à Bordeaux le 7 novembre. Quant au délégué interministériel, il souhaite désormais réunir l’ensemble des syndicats CGT de l’industrie à la Bourse nationale du Travail à Montreuil pour bâtir, avec nous, des solutions concrètes afin de stopper le pillage industriel de la France.
Peut-être Bercy a-t-il enfin compris que regarder la Seine passer sous ses fenêtres ne fait pas une politique économique.
La crédibilité, elle, ne se décrète pas : elle se forge. Avec ce projet de SCIC, une première en France pour une industrie de cette envergure, la Filpac CGT ouvre un chemin neuf, celui de la reprise en main collective de nos outils de production.
Les fonds de pension et autres vautours financiers n’ont plus le monopole de l’attention des dirigeants. Il existe un autre horizon, celui de la solidarité, de l’intelligence collective et de la souveraineté industrielle. La Filpac n’attend pas le changement, elle le construit. |||



