Filpac CGT / Syndicat CGT MCC Libourne

NAO au compte-gouttes chez MCC

30 juin 2025

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• Libourne, le 27 juin 2025


NAO 2025  chez MCC : sous prétexte de « crise dans le vin », la direction voudrait fermer les NAO plus vite qu’un robinet à dividendes.

Ce que la direction « revendique » pour nous… On prend. Mais ce que NOUS revendiquons, on l’exige !
Vous avez vu le courrier de la direction ? Un jour de congé pour les aidants, un autre au-delà de 11 ans d’ancienneté… Certains diront merci patron, mais, on va mettre les points sur les « i ».
Petit rappel historique :  8 années consécutives de croissance souvent à deux chiffres et des salariés qui acceptent des réorganisations récurrentes en plus d’avoir tout donné.
Et aujourd’hui, sous prétexte de crise dans le vin, la direction voudrait refermer les NAO avant même que nous ayons consulté les salariés.

« Mais au fait, qu’a-t-elle fait de toutes ces précédentes années de profits confortables ? Des dividendes, il y en avait pour les actionnaires, mais côté salaires, c’était l’austérité. Et les investissements ? La diversification tant annoncée est restée lettre morte. Quant au plan de rebond, toujours rien. Silence radio… »

La direction « revendique » pour nous ? Très bien, on prend.
Mais nous, ce qu’on revendique, on le fait avec des arguments, du concret… et quand cela n’est pas suffisant, on l’agrémente de débrayage et de casse-croûtes revendicatifs. C’est ainsi qu’à l’imprimerie MCC on est perçus par d’autre salariés d’entreprises qui espèrent y parvenir aussi.
Pour nous les NAO ne sont pas finies. Nos revendications restent claires :
• 80 € bruts d’augmentation générale, avec rétroactivité au 1er janvier ;
• lundi de Pentecôte payé pour toutes et tous ;
• limiter la carence maladie à 1 ou 2 jours max pour les ouvriers ;
• 1 jour de congé supplémentaire en cas de décès d’un parent ou d’un enfant ;
• 150 € de prime pour les collègues qui forment d’autres salariées pendant plus de 6 mois.

Ce ne sont ni des caprices, ni des faveurs. Ce sont des revendications légitimes, portées avec sérieux et détermination. La direction fait mine de refermer la négociation ? Nous, on ne lâche rien.

Restons mobilisés. Prêts à se faire entendre : devant l’usine, dans les ateliers, dans Libourne,  partout où c’est nécessaire.

Et vivement le prochain casse-croûte revendicatif…