SYNDICAT CGT KIMBERLY-CLARK SAS

Le mouvement de grève continu !

26 septembre 2018

Partagez :
Partager sur Facebook
Partager sur Twitter

Appel à la grève

 

Suite à notre assemblée du personnel, la décision a été prise de ne pas signer l’accord CSE dans l’état. Il est clair qu’à ce jour la direction veut purement et simplement nous éliminer pour s’attaquer à vos acquis par la suite.

Continuons notre mouvement comme la semaine dernière pour mener à bien notre combat

Pensons à notre avenir et ne regardons pas l’argent que nous allons perdre, bien au contraire, investissons pour le futur !

Nous rappelons également à la direction que la grève est un droit que chaque salarié dispose à sa convenance, donc attention aux messages qui pourraient être perçus comme une atteinte au droit de grève.

Pour les salariés en journée: 1h00 de grève le vendredi 28 Septembre 2018 en fin de journée.

  • Vendredi 28 Sept. de nuit équipe E de 4h00 à 5h00.
  • Samedi 29 Sept. du matin équipe A de 12h00 à 13h00.
  • Samedi 29 Sept. de l’après-midi équipe D de 20h00 à 21h00.
  • Samedi 29 Sept. de nuit équipe B de 4h00 à 5h00.
  • Dimanche 30 Sept. du matin équipe A de 12h00 à 13h00.
  • Dimanche 30 Sept. de l’après-midi équipe D de 20h00 à 21h00.
  • Dimanche 30 Sept. de nuit équipe B de 4h00 à 5h00.

Les grandes lignes du CSE à Rouen

 


Qu’est qu’une grève ?

 

La grève est un mouvement de contestation collectif, entraînant une cessation totale du travail des grévistes, effectué dans le but d’obtenir la satisfaction de revendications d’ordre purement professionnel (amélioration des conditions de travail, du salaire, de la sécurité sur les lieux de travail…).  Il suffit de deux personnes. Il n’y a pas grève si l’arrêt de travail concerne un seul salarié sauf s’il s’associe à une grève nationale.

Les mesures de rétorsion que certains employeurs tentent de prendre plusieurs mois après une grève sont discriminatoires et donc interdites.
Le remplacement des grévistes par des contrats à durée déterminée ou des intérimaires est aussi interdit.
Le lock-out c’est-à-dire la fermeture de l’entreprise pour empêcher les non-grévistes de travailler ou les grévistes de reprendre le travail est interdit, sauf dans les cas où l’employeur prouvera que les circonstances, les actes constituent des dangers graves pour les installations, les personnes.

L’employeur qui tentera de commettre des voies de faits contre les grévistes ou les militants syndicaux pourra aussi être condamné pénalement pour délit d’entrave et discrimination aux droits syndicaux.
Le droit de grève est un droit fondamental, une liberté de chaque travailleur, un droit plutôt bien protégé par le recours au juge des référés du Conseil des prud’hommes.
Son exercice collectif, massif et démocratique, désarme les employeurs qui se sentent outragés par cette manifestation de dignité.