Filpac-Cgt

La CGT en soutien des camarades d’Arjo

16 mai 2019

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Arjowiggins Rives

Nos camarades du site de Rives étaient convoqué.es au Tribunal de commerce de Nanterre le mercredi 15 mai 2019.

L’audience, prévue à 11 heures, devait statuer sur l’éventuelle reprise du site par le groupe HLD, un investisseur basé au Royaume-Uni et seul candidat à la reprise pour le site de Rives et les usines de Chartham, Stoneywood, Gélida et Quzhou en Chine.

L’audience a été courte puisque l’éventuelle repreneur n’a toujours pas levé les clauses suspensives qui devraient lui permettre de valider la reprise de cette activité.

Les élu.es, entendu.es par le tribunal, ont pu exprimer leur désaccord avec la partie dite social du plan de reprise qui vise principalement les services clés de l’entreprise et, notamment, les postes de travail occupés par des élu.es Filpac-Cgt.

Le tribunal a donc reporté sa décision au 5 juin avec poursuite de l’activité en rappelant que ce report est le dernier. Il a insisté aussi sur l’importance de posséder des garanties solides contrairement à d’autres dossiers Arjowiggins. Bien que le groupe Arjowiggins soit Français, la procédure concernant le site Isérois est soumise à la juridiction britannique car la majeure partie des activités se trouve au Royaume-Uni.

Les élu.es sont satisfait.es de ce report qui va leur permettre de continuer le combat pour réduire l’impact social de ce projet de reprise, notamment en termes de suppressions d’emplois.

Arjowiggins Crèvecoeur Sécurity

Deux de nos camarades, dont le délégué syndical Filpac-Cgt, ont été assignés au Tribunal de grande instance de Meaux ce 15 mai pour avoir soi-disant empêché l’accès à l’usine de Crèvecœur au liquidateur judiciaire

Pour mémoire, le site est occupé par les salarié.es depuis sa mise en liquidation le 8 janvier dernier afin de préserver les outils de production et le site de toute dégradation éventuelle.

En effet, la CGT travaille activement pour une reprise de l’activité et non, comme les liquidateurs vautours qui s’y emploient, au démantèlement de l’usine. D’ailleurs, un projet de SCOP a été déposé par les élu.es du personnel et plusieurs salarié.es, projet qui a été validé par les autorités compétentes.

L’avocat mandaté par la Filpac-Cgt pour défendre nos camarades a pu aisément démontrer au tribunal l’absence de motif  sérieux concernant cette procédure.

Le jugement sera rendu le 22 mai 2019.