Chez Pages Jaunes On achève les malades !

29 novembre 2016

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A destination des salariés de Solocal et de toutes les entreprises
ACHEVER LES MALADES

CHANTAGE A LA MALADIE : L’ENTREPRISE VEUT LICENCIER LES SALARIÉS MALADES POUR SATISFAIRE LES ACTIONNAIRES

Dans le cadre de la restructuration de la dette, et de la bataille rageuse des actionnaires, l’entreprise a initié une stratégie d’ultra-violence sociale : le licenciement de salariés malades.

Ce week-end, plusieurs salariés en arrêt maladie (burn-out, accidents dans le cadre du travail, pathologies lourdes) ont reçu de l’entreprise une « mise en demeure de reprendre [leur] poste » sous un délai de « 8 jours ».

« Sans réponse positive » du salarié, l’entreprise serait « dans l’obligation d’envisager une mesure de licenciement ».

Certains salariés, en arrêt maladie à cause du travail, subissent des traitements lourds, sont hospitalisés. Ont déjà perdu une partie de leur vie parce que pour une très grande majorité, le travail chez Solocal fait mal.

A l’heure où le prestataire de mutuelle-prévoyance a dénoncé son contrat et quitté l’entreprise, car les risques sont trop lourds à porter face à la destruction programmée des salariés, les dirigeants du groupe Solocal ont trouvé la réponse pour calmer la bestialité financière des actionnaires :condamner les gens les plus fragiles.

 

Voilà comment en 2016 l’entreprise Solocal voit la France.

 

Certains salariés, sous traitements médicamenteux, sous perfusion, en suivi psychologique, en suivi psychiatrique, nous ont déjà témoigné que s’ils devaient prendre le risque de mourir pour conserver leur salaire et permettre à leurs familles de vivre, ils le feraient.

 

Solocal est malade de la finance.

 

Nous appelons, tous les jours qui vont suivre, tous les salariés du groupe Solocal à refuser cette barbarie. Ainsi que tous les salariés de toutes les entreprises, à marquer leur solidarité.

Et demandons officiellement à l’Etat d’intervenir pour arrêter net ce totalitarisme social.

Si cette catastrophe d’annihilation des dernières frontières de la morale devait arriver, alors toutes les entreprises de France, tous les salariés de France, seraient concernés.

 

Nous appelons bien sûr toutes les organisations syndicales de l’entreprise, ainsi que les fédérations affiliées, à se joindre à cette démarche.